Les problèmes posés par les schistosomoses dépassant largement les frontières nationales des pays concernés, des groupes de scientifiques développant des recherches en zone d'endémie ont établi des contacts dans l'optique d'un rapprochement et d'une mise en place de collaborations à l'échelle régionale.
Ces contacts ont reposé sur des échanges informels entre chercheurs de disciplines telles que la géographie, la parasitologie, la malacologie, la mammalogie et l'épidémiologie. Cette stratégie a permis de donner plus de cohérence aux recherches et de développer des approches communes autorisant à terme une comparaison des résultats à une échelle géographique plus large, en vue d'une contribution significative au développement des programmes nationaux de lutte contre les schistosomoses.

Fédérés par une volonté commune d'optimiser les opérations de formation et de recherche par une exploitation plus rationnelle des ressources humaines et matérielles, ces chercheurs ont décidé la création d'une association déclarée à Ouagadougou au Burkina Faso en 2001 et intitulée « Réseau International : Schistosomoses, Environnement, Aménagements et Lutte".

Depuis le RISEAL constitue une fédération d'associations implantées en Afrique de l'Ouest (Burkina-Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal,Togo), à Madagascar et en Europe.